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Plasticienne de la nature j'extrais de la matière poétique aux corps, mes dessins retranscrivent des expériences chorégraphiques, pour les inscrire dans une dimension sociale et émotionnelle. Dans mon travail l'humain ne domine plus la nature il fait corps avec elle. Sa nature côtoie l'organique comme deux entités qui communiquent entre elles. Interroger la mémoire résiduelle, l'enracinement, ses frontières poreuses, la transmission et ce qui fait trace me permet d'exprimer un corps psychique résilient. Je m'inspire de l'univers des contes, de la mythologie, de la littérature, et de la danse, que je me réapproprie sous le prisme de l'enfance, de l'imaginaire et des rêves.
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En explorant l'hybridation du dessin de la photographie et de l'écriture, il s'agit d'instaurer un dialogue entre réalité et intériorité, tout en explorant de nouveaux territoires entre champs artistiques et problématiques sociétales.
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Mon travail est protéiforme et se situe entre plusieurs champs de l’art notamment entre le dessin contemporain et l’art textile car j’utilise du fil de coton pour dessiner. Cette pratique m’a été transmise par ma grand-mère d’abord sur du tissus que je me suis réappropriée pour dessiner sur de la toile ou des objets comme les vêtements. L'intégration d'écriture parcellaire aux dessins, l'utilisation de la photographie et l'installation me permet de créer une interconnexion entre ces pratiques pour construire des images qui conduisent vers un ailleurs toujours recommencé.